Hyperclean, Hyperlive, Hyperfou, Hyperpoésie, Hyperlong. Oui, long, vous l'aurez remarqué, on met du temps à mettre à jour, à vous publiez des pépites de mots. Puis, même le beau temps mais du temps à venir. C'est pas un souci, Frédéric Jean, chanteur et guitariste de la revue mélodramatique Hyperclean a prit le temps de répondre à nos questions, et on l'en remercie grandement et pour longtemps.

J'ai commencé le projet Hyperclean alors que je venais de travailler 2 ans en tant que clown dans une compagnie de théâtre et que je revenais m'installer à Toulouse.
Un soir j'ai vu jouer Olivier Cussac et son groupe Scotch dans un petit café et je suis devenu fan de leur pop savamment arrangée.
Je lui ai alors fait écouter quelques maquettes que j'avais commencé quelques temps avant, et Olivier, tout de suite emballé, m'a proposé de travailler cela à son studio.
A l'aide de Julien Barbagallo à la batterie, mon frère Ludovic Dulac au clavier et Rémi Loridant au synthé, Olivier nous a aidé à trouver un vrai son très chouette dès le départ.
Par quels moyens en êtes vous venu à la musique ?
C'est à dire ?
Quel est le groupe qui vous a donné envie de jouer … sur scène ?
Il y en a beaucoup ! Mais parmi les plus importants pour la scène il y a Jacques Higelin, Jacques Brel, Nirvana.
Il y a-t-il une chanson qui vous correspond ?
Je ne sais pas.
Vous êtes un artiste à par entière : vous dessinez, vous chantez, vous êtes un peu le metteur de scène de vos concerts … Comment vous ai venu l’idée de « jouer » avec votre public ?
Grâce au travail du clown je pense, et aussi à mon expérience de musicien de rue ou il faut aussi éveiller l'attention des passants.
De quelle manière vous vous y prenez ?
Improvisation !
Vous n’avez jamais appréhendé les réactions du public ?
Appréhendé, non, mais une fois un type a tout de même failli me tuer !
Pouvez-vous nous donner une ou plusieurs anecdotes de concert ?
Le problème c'est que je m'en souviens souvent pas, j'ai vraiment une mémoire sous développée.
Ce qui me facilite toutefois la survie. Ha si! Je me souviens d'un concert à l'Olympia en première partie de la grande Sophie ou le feu (réel) s'est déclenché après notre premier morceau. Ou encore plus récemment lors d'un festival avec les Plasticines, Ludovic leur a lancé des glycines, une des musiciennes a glissé dessus et s'est foulé la cheville. (Véridique)
A votre avis, aujourd’hui, les concerts sont plus importants que les albums ?
Oui carrément. C'est par ailleurs personnellement toute la problématique.
Pour avoir des concerts il faut avoir des sorties d'album.
Votre nouvel album « Grand Tata » (sortie en mai 2009), est accompagné d’un livret de plusieurs pages. Qu’est ce que cela lui apporte « en plus » ?
Je ne sais pas si cela apporte vraiment quelque chose, j'avais envie de faire une revue disque et voilà! En tout cas j'ai vu l'autre jour un type ricaner après l'avoir acheté, il ricanait nerveusement d'une petite oscillation verticale, et j'en ai déduit que cela lui permettait peut être de faire du sport sans se fatiguer.
Peut être que cette revue permet de faire du sport.
Stratégiquement cela nous permet aussi de diffuser cet album dans des librairies !
Vous avez donné, mardi 15 septembre, un bal assis aux trois baudets. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce concept de « bal assis » ?
Un bal assis pour inciter les gens à danser au moins intérieurement. C'est une technique de mise en condition psychologique.
Allez-vous à des concerts ?
Malheureusement pas assez. En fait j'en ai vu 2 ou trois depuis 2 ans que je suis revenu à Paris. Si vous avez des places en trop, des invitations, des propositions, n'hésitez pas à les faire passer à grandtata@hyperclean.net
Si oui, avez-vous déjà assisté un concert décevant ? C’était qui ?
Ha la la ! La plupart des concerts me déçoivent. J'en attends toujours trop. Mais je mets ce snobisme sur le compte de mon inculture.
Toujours en tant que public : C’est quoi pour vous, un bon concert ? Est-ce que vos critères évoluent ?
Une forme de partage de la joie !
Pouvez vous nous parler de vos projets parelles à Hyperclean (Ueh, par exemple) ?
Ueh est un groupe de post rock psychédélique avec lequel j'ai pas mal tourné il y a quelques années, surtout à l'étranger. J'y faisais de la batterie avec Stéphane Mounica à la guitare, Audrey Ginestet à la basse, Benjamin Glibert à la guitare, Rémi Loridant au Buggle. Nous sommes sur un label japonais acidmothers.com. Mais aujourd'hui le projet est au repos !
LA MINUTE JUICEBOX, le principe : répondre aux questions par un titre de chansons.
Une chanson à écouter sous la pluie
No quarter // Led Zeppelin
No quarter // Led Zeppelin
Une chanson pour danser
Zombie // Fela Kuti
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Zombie // Fela Kuti
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Une chanson pour un road trip
All downhill from here // Jim O Rourke
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All downhill from here // Jim O Rourke
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Une chanson mélancolique
Exit Music // RadioHead
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Exit Music // RadioHead
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Une chanson qui vous motive
Guess It Was You // Morning Star
Guess It Was You // Morning Star
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